L’addiction tabagique, je me libère de la cigarette pour de bon.

La cigarette contient du tabac et donc de la nicotine, cette substance est en grand partie responsable du développement de l’addiction associer à un dérèglement cérébral des systèmes dopaminergique et sérotoninergique. Mais, elle contient également énormément d’addictifs, conservateurs… Sa combustion forme des goudrons responsables du développement de bien des cancers, des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (mercure, chrome, plomb, cadmium). Ces toxiques s’accumulent dans le corps, induisent la formation de radicaux libres et perturbe l’équilibre acido-basique de l’organisme. Notre corps est une merveilleuse machine qui possède de nombreux mécanismes permettant d’éliminer les toxines et de lutter contre l’oxydation et l’acidification. Mais au long terme, les ressources du corps peuvent être déborder et s’épuiser. Nos cellules se trouvent alors baigner dans un environnement défavorable de façon récurrente, des déséquilibres s’installent se traduisant par le développement de certaines pathologies dans le cas du tabac tels que :

• Les infarctus du myocarde : Le risque d’infarctus du myocarde chez le fumeur est augmenté de façon significative et sera d’autant plus importante que la quantité et la durée de la consommation seront conséquentes. Chez le fumeur entre 30 et 49 ans, le risque d’infarctus est multiplié par 5. Chez le patient ayant eu un accident coronarien, le risque de survenu d’un second infarctus est multiplié par deux en cas de poursuite du tabac.
• Les cancers : Un cancer sur trois est lié au tabac. Chez le fumeur, le cancer du poumon est le plus courant. A noté que 5% des cancer de ce type sont développés par les fumeurs passifs. Puis viennent les cancers digestifs.
• La BPCO ou Bronchopneumopathie chronique obstructive qui peut évolue vers une insuffisance respiratoire chronique
• Et d’autres pathologies tels que : la gastrite, l’ulcère gastro-duodénale, les maladies métaboliques, la cataracte et la DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge…

Le sevrage tabagique peut être une épreuve difficile qui doit être soutenu par de réelles motivations personnelles. Pourquoi je souhaite arrêter le tabac ? pour des raisons financières, de santé, un projet d’enfant, parce que mon compagnon ou ma compagne arrête et souhaite que j’en face de même… Le tabac comme d’autres drogues est une béquille. Un questionnement objectif et honnête sur le rapport que vous entretenez avec la cigarette est un point initial essentiel à aborder. Pourquoi je ressens le besoin de fumer ? dans quelles circonstances et lieu ?

Vous êtes bien décider à arrêter et vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté. L’accompagner par votre médecin référent ou un médecin spécialisé dans les addictions, vous permettra de définir votre niveau d’accoutumance, de discuter de vos motivations et difficultés puis si nécessaire de mettre en place avec lui un traitement substitutif pour un arrêt progressive de la nicotine afin d’atténuer l’état de manque.

Parler de votre démarche a votre entourage, afin qu’ils vous soutiennent et vous aide dans les moments où le contexte se prêterai à retomber dans l’addiction.

Des méthodes comme l’acupuncture, l’hypnose, la mésothérapie, auriculothérapie peuvent également être proposer dans le cadre de l’arrêt du tabac.

Maintenant voyons en quoi la phytothérapie et son approche globale peut vous aidez au cours de votre sevrage tabagique.

Les symptômes sont variables selon les individus et peuvent persister pendant plusieurs semaines. On constate souvent de la fatigue et une baisse de la concentration par manque de nicotine qui a un effet stimulant. Le déficit de dopamine peut également induire de l’insomnie, de l’anxiété, voire des tendances dépressives. Le stress lié au manque de tabac entraine irritabilité, impatience et colère.

La première semaine, la personne tousse beaucoup. Il s’agit d’un mécanisme d’élimination des mucus emplis de goudron et de substances chimiques issus de la cigarette. Des troubles tels que des infections respiratoires peuvent éventuellement se greffer. Enfin, le tabac stimule le transit, la digestion et a un effet anorexigène ou coupe faim. Les personnes en sevrage peuvent alors présenter une constipation.

Tout d’abord, il est important de préciser que dans les premiers temps du sevrage un suivi et une réévaluation régulière offrira de plus grande chance de succès à votre arrêt tabagique. L’accompagnement phytothérapeutique d’un sevrage tabagique sera à la fois global, personnalisé et complémentaire au suivi médical. L’accoutumance au tabac et ses conséquences se manifeste sur tous les plans de l’être, à la fois, physiques (dérèglement cérébral des systèmes dépendants de la dopamine, de la sérotonine et du GABA, différents impacts sur les systèmes respiratoires, cardiovasculaires, sur l’homéostasie du corps...), mais également psychiques, émotionnelles et comportementales. Chaque fumeur entretien un rapport particulier avec le tabac et les conséquences de cette addiction ainsi que les diverses manifestations au cours du sevrage lui seront spécifiques. Un accompagnement personnalisé s’avère donc pertinent.

Comme nous venons de le présenter plus haut, le sevrage va s’accompagner d’un certain nombre de symptômes : toux et encombrement pulmonaire, fatigue mais également insomnie, irritabilité, anxiété… Pour tous ces déséquilibres, la phytothérapie peut vous apportez son aide.

Voici quelques axes couramment traiter dans l’accompagnement au sevrage tabagique. Pour éviter le syndrome de manque et moduler les pulsions, des plantes telles que l’avoine, le kudzu, la valériane peuvent aider votre système nerveux à se rééquilibrant pendant le sevrage.

Une cure drainante du poumon pourra vous soutenir afin de nettoyer votre système respiratoire et éliminer les toxines. Les plantes dites pectorales comme la mauve, la guimauve, le bouillon blanc, le tussilage… aident à l’expulsion des mucus tout en protégeant les muqueuses respiratoires de l’irritation induite par la toux. Dans certain cas de tabagisme très ancien, l’usage de plante régénératrice du poumon comme la gemmothérapie de Ronce peut être envisager.

Toute un ensemble d’inconfort spécifique à la personne peuvent être soulager : augmentation de l’appétit, gain de poids, insomnie, anxiété, agitation, constipation, instabilité de l’humeur, tristesse… Par exemple, la constipation peut être soulager par une cure de psyllium.

Les plantes citez ici, le sont à titre d’exemple, chaque personne étant différente, un conseil personnalisé tenant compte de ses caractéristiques individuels est indispensable. La phytothérapie est une approche complémentaire qui ne se substitue en aucune façon à la médecine allopathique.

En ce qui concerne la partie psycho-émotionnelle, un accompagnement personnalisé en fleur de Bach et élixirs floraux contemporains vous soutiendra positivement afin de travers cette période le plus sereinement possible. Suite à un entretien de 30 à 45 minutes, nous définissons l’ensemble les émotions perturbatrices dominantes chez vous dans le cadre de votre sevrage tabagique. Une composition personnalisée vous sera lors proposez. Des prises journalières de votre élixir vous permettra de rééquilibrer vos émotions et de passer cette période avec plus de douceur et de calme.

Les soins ondulatoires et vibratoires de la Trame peuvent également vous apportez un soutien au cours du sevrage. Pour soutenir votre processus de changement, pour vous aider à évacuer vos émotions perturbatrices, pour vous accompagner vers le mieux-être et l’équilibre.